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Une ressource précieuse sous pression

La Tunisie se trouve aujourd’hui à un tournant décisif en matière de gestion de l’eau. Situé dans une zone semi-aride, le pays dispose de réserves d’eau limitées, soumises à une forte variabilité climatique. Les épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, combinés à une demande croissante en eau liée à la démographie, à l’agriculture irriguée et à l’urbanisation, accentuent la pression sur les ressources disponibles.
Dans ce contexte, la gestion de l’eau n’est plus un choix mais une nécessité stratégique pour assurer la sécurité hydrique du pays. Chaque goutte d’eau a désormais une valeur essentielle, et sa bonne utilisation dépend directement de la qualité, de la fiabilité et de la performance des infrastructures de canalisation.

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Le rôle clé des réseaux de canalisation

Les réseaux d’adduction et de distribution d’eau sont au cœur de la stratégie hydraulique tunisienne. Ils permettent d’acheminer l’eau potable depuis les barrages, nappes phréatiques et stations de traitement vers les foyers, les exploitations agricoles et les zones industrielles.
Une infrastructure moderne, étanche et bien entretenue permet :

  • de réduire les pertes en eau liées aux fuites ou à la vétusté des conduites ;
  • de garantir une qualité sanitaire optimale de l’eau distribuée ;
  • de mieux contrôler les pressions et débits, notamment dans les zones rurales éloignées ;
  • et d’optimiser les coûts de maintenance et de distribution pour les collectivités.

Les défis actuels de la gestion de l’eau en Tunisie

Gestion de l’eau : La variabilité climatique

Les changements climatiques se traduisent en Tunisie par une irrégularité accrue des précipitations et des périodes de sécheresse prolongées. Ces phénomènes perturbent directement l’alimentation des barrages, nappes phréatiques et retenues collinaires, principales sources d’eau douce du pays. Certaines régions connaissent déjà des déficits hydriques importants, réduisant la disponibilité en eau potable et agricole. Cette instabilité climatique impose de renforcer la résilience des infrastructures hydrauliques, notamment par la construction d’ouvrages plus efficaces de stockage et de transfert, ainsi que par une meilleure planification des ressources en fonction des saisons et des besoins régionaux.

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La surexploitation des ressources

L’augmentation de la demande en eau pour l’agriculture irriguée, l’industrie et l’urbanisation exerce une pression considérable sur les nappes souterraines et les réserves de surface. Dans certaines zones, le pompage excessif a entraîné une baisse significative du niveau des nappes, voire une salinisation progressive de l’eau, notamment dans les régions côtières. Cette situation compromet non seulement la qualité de la ressource, mais également la viabilité économique des activités dépendantes de l’eau. Une meilleure gestion des prélèvements et la promotion des technologies économes en eau deviennent alors indispensables pour préserver le capital hydrique du pays.

Les pertes dans les réseaux

L’un des problèmes majeurs reste les fuites dans les réseaux d’adduction et de distribution, responsables d’une perte estimée à plus de 30 % de l’eau traitée avant même d’atteindre les usagers. Ces pertes s’expliquent par la vétusté des conduites, des raccordements défectueux ou un manque de maintenance régulière. En plus du gaspillage considérable, cela engendre des coûts supplémentaires pour les opérateurs publics et les collectivités. Le renouvellement des infrastructures, la pose de conduites étanches et la mise en place de systèmes de supervision numérique sont des priorités pour réduire ces pertes et améliorer l’efficacité du réseau.

La pollution des ressources hydriques

La pollution domestique et industrielle représente un autre défi majeur dans la gestion de l’eau. Les rejets non traités ou insuffisamment épurés contaminent les eaux de surface et souterraines, réduisant leur qualité et augmentant les coûts de traitement. Les zones industrielles, les exploitations agricoles utilisant des engrais chimiques et certaines zones urbaines dépourvues de stations d’épuration constituent des points critiques. Cette situation appelle à un renforcement des infrastructures d’assainissement, une meilleure réglementation environnementale et une sensibilisation des acteurs économiques à la préservation des ressources hydriques.

Les solutions techniques et innovations pour une eau mieux gérée

La durabilité des systèmes hydrauliques passe par l’innovation et la modernisation des infrastructures. En Tunisie, plusieurs avancées transforment la manière dont l’eau est captée, transportée et distribuée :

  • Utilisation de nouveaux matériaux.
  • Systèmes de supervision numérique (SCADA).
  • Pompes à haut rendement énergétique.
  • Construction d’ouvrages intelligents.

Ces innovations, intégrées dans les projets menés par Bonna Tunisie, permettent d’assurer une meilleure performance hydraulique et une réduction significative de l’impact environnemental.

Vers une approche durable et intégrée dans la gestion de l’eau

Réutilisation des eaux traitées pour l’irrigation

Face à la pression croissante sur les ressources naturelles, la réutilisation des eaux usées traitées représente une solution durable pour soutenir le secteur agricole, particulièrement dans les régions arides. Ces eaux, après un traitement conforme aux normes environnementales, peuvent servir à l’irrigation des cultures ou à l’arrosage des espaces verts. En plus de préserver les nappes phréatiques, cette approche favorise une gestion circulaire de l’eau et contribue à l’autonomie hydrique du pays.

Numérisation des réseaux pour une détection rapide des fuites

L’intégration des technologies numériques dans les systèmes hydrauliques ,capteurs intelligents, télégestion, IoT et supervision en temps réel ,permet une surveillance continue des conduites et une détection précoce des anomalies. Grâce à ces outils, les exploitants peuvent identifier les fuites, anticiper les pannes et optimiser les opérations de maintenance. Cette digitalisation des réseaux améliore non seulement la performance mais réduit également le gaspillage d’eau, un enjeu majeur dans les zones à stress hydrique.

L’intégration des technologies
surveillance continue

Renforcement des capacités locales en matière de maintenance et de supervision

La durabilité d’un réseau hydraulique dépend largement de la formation et de la compétence des équipes locales. Le renforcement des capacités techniques des opérateurs, ingénieurs et techniciens permet de garantir la maintenance préventive, la supervision efficace et la pérennité des infrastructures. Des programmes de formation continue, associés à des partenariats techniques avec les entreprises spécialisées comme Bonna Tunisie, contribuent à créer un savoir-faire national solide dans le domaine hydraulique et la gestion de l’eau potable.

Coordination entre acteurs publics et privés pour optimiser les investissements

Enfin, la coopération entre les institutions publiques, les collectivités locales et les entreprises privées constitue un pilier essentiel d’une gestion de l’eau efficiente. Les partenariats public-privé (PPP) permettent de mutualiser les ressources financières, technologiques et humaines afin de concevoir et de maintenir des infrastructures durables. Cette synergie garantit une meilleure planification, une exécution plus rapide des projets et une utilisation optimale des fonds disponibles.

Bonna Tunisie : un partenaire de confiance pour les projets hydrauliques

Depuis plus de 75 ans, Bonna Tunisie s’impose comme un acteur incontournable du secteur hydraulique national. Son expertise couvre la pose de conduites, la construction d’ouvrages hydrauliques, l’équipement de stations de pompage et d’épuration, ainsi que la maintenance préventive et corrective des réseaux.
Grâce à son savoir-faire, ses moyens techniques et humains, et son engagement envers la qualité, Bonna Tunisie contribue activement à la sécurité hydrique du pays et au développement durable des territoires.